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  • Photo du rédacteurRameurs Tricolores

Miroir des Sports 14 octobre 1925-Ce que sont devenus les anciens champions

Dernière mise à jour : 10 déc. 2019

Merci à Marc Ventouillac, journaliste spécialiste de l’aviron au quotidien L’Equipe pour avoir déterré cette pépite racontant le devenir de nos champions « d’avant guerre » (1867/1925).



Nous avons reproduit ci-après quelques extraits de cet article paru le 14 octobre 1925 et qui nous dit ce que sont devenus les champions d’aviron de 1867 à 1925. Pour lire l’article complet, vous pouvez consulter lien correspondant en bas de l'article.


 

Ce que sont devenus les anciens champions


Dans le monde des rameurs : de Vichy, champion en 1867, à Plé, champion d’après guerre.


L’Aviron étant l’un des plus anciens sports pratiqués en France, la liste complète des anciens rameurs renommés serait très longue à établir, car l’aviron avait déjà ses compétitions régulières avant la guerre de 1870.

M. Vichy, qui arbitra le dernier match Rowing-Marne, est président d’honneur du Rowing-Club de Paris et l’ancêtre des rameurs du pays. il courut pour la première fois en 1867 et la dernière en 1877. Il tint une place brillante dans le fameux et inoublié « quatre » yole gigue Miss-Aurore, avec Gatin, Duris et Georges décédés depuis. M. Vichy est établi commerçant en tissus depuis de longues années dans la cité Rougemont.


(…)

Monnet, le grand-père de Maurice Bouton, spécialiste hors pair à l’époque de Lein, Lacroix et Lambert, est rentier. Edmond Caillat est mort l’an dernier; Soulier, plus jeune, est établi marchand de tissus rue du Sentier; Ransant, élève de Démaré, l’animateur de la Haute-Seine, est négociant en bois.

Ernest Barberolle, aussi bon rameur qu’adroit barreur, gagna assez d’argent comme fabricant bijoutier pour être rentier. Deguigne, l’entraineur de l’Emulation Nautique de Boulogne-sur-Mer, qui se couvrit de gloire autant en France qu’en Australie et sous les couleurs du Thames Rowing-Club de Londres est commissionnaire-importateur en denrées alimentaires à Boulogne.


(…)


De tous les pratiquants du premier quart du XXième siècle, Delaplane est le héros, l’inoubliable champion. il est, si vous voulez, le Lein des temps modernes. En France, Delaplane domina constamment ses rivaux nationaux et s’adjugea plusieurs fois le Championnat d’Europe en skiff. Delaplane fut un rameur de pointe valeureux.

Comme Paoli, Delaplane fit une chute grave en avion, étant en école. C’est à Bron que l’accident se produisit. Delplane, avant guerre sous directeur du bureau de vente de vins de Champagne de Doyen, est croupier à Monte-Carlo, avec Rocchesani et Hénion.



 



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