Ou comment l’esprit de la compétition sportive peut conduire à la réussite professionnelle.
Marc, né le 6 avril 1931, est un pur produit nogentais puisqu’il habita les bords de la Marne à proximité de l’US Métro. Ses tout premiers débuts de rameur scolaire commencèrent au club de la SN Marne; puis il s’inscrivit avec son frère à l’US Métro sous la direction sportive de M. Jousseaune comme barreur. Il s’engagea dans la compétition en tant que cadet sur les bords de la Marne et obtint une deuxième place au Championnat de France. L’année suivante, il sera surclassé pour remporter la coupe Glandaz (CF Senior débutant) avec encore un titre de CF en Junior.
En 1950, Marc part effectuer son service militaire en Allemagne. Il sera rappelé au Centre Sportif des Armées pour remplacer Macquat (rameur de l’US Métro), ce qui lui permettra de rentrer dans le grand bain international. Ainsi, en 1951- 1952, il deviendra CF en quatre sans barreur, vice-champion olympique aux Jeux d’Helsinki et, en 1953, CF en quatre sans barreur et en huit, puis troisième au championnat d’Europe.
Marc entre dans la vie active en 1954. Après l’obtention de son baccalauréat technique, il est embauché dans une entreprise métallurgique dont il devient responsable.
Il se marie en 1955 puis c’est un nouveau virage professionnel : Marc s’engage dans l’entreprise de nettoyage de ses beaux-parents qu’il va développer et hisser à la deuxième place des entreprises parisiennes avec ses 250 employés.
Puis, nouvelle orientation, Marc s’associe avec son frère sans cesser de s’occuper de l’entreprise familiale, notamment dans les déplacements de la FFSA et d’autres clubs (Basse-Seine, Encouragement, etc.). Afin d’étendre leur entreprise, ils vont se spécialiser dans les transports exceptionnels des engins de BTP avec un ensemble d’entrepôts de 20 000 m².
En résumé, grâce au sport et par son goût de l’effort, la recherche de la réussite, l’esprit de compétition, la pugnacité vis-à vis des aléas de la vie, marc Bouissou a su pleinement réaliser sa vie professionnelle.
Note : Extrait de la dénage N°5
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