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- Aide au Double Projet Formation & Haut Niveau 2024 - 10 700 € attribués
Les Rameurs Tricolores de l'AIA ont une histoire riche en matière de soutien et de développement du double projet, qui allie à la fois la pratique de l’aviron à haut niveau et l'engagement dans un parcours éducatif. Aides Formation et Haut Niveau Rameurs Tricolores En donnant un coup de pouce pour aider à réussir à la fois sur le plan sportif et professionnel, notre Aide au Double Projet Formation & Haut Niveau 2024 reflète un engagement fort alliant éducation et formation professionnelle à la préparation sportive de haut niveau. Après étude des nombreux dossiers reçus, notre Aide au Double Projet Formation & Haut Niveau 2024 a attribué 10 700 € cette année à 9 jeunes rameuses et rameurs des catégories J17, J19 et U23. Pour mémoire, ces aides vont de 800 € à 1 500 € et sont issues des adhésions de nos membres et des dons collectés par l'association au cours de l'année. Et pour 2024 des recettes de la vente de notre livre "Génération Mund" est venue compléter les enveloppes. Quatre aides de 1 500 € ont été financées par Thierry Louvet sa société Incept Sport, Incept nous accompagne pour ces aides Nos jeunes heureux élus (*) ont ainsi reçu ces sommes au cours de cet automne leur permettant ainsi d'entamer la saison 2024/2025 avec optimisme. Les quelques extraits ci-après de remerciements très touchants reçus nous démontrent bien l'utilité de cette aide et l'impact psychologique qu'elle induit sur les bénéficiaires : "Je vous remercie énormément de votre retour, cela va pouvoir m’apporter de ma sérénité dans mon parcours pour cette saison 2024/2025..." "Je suis conscient de la chance que j’ai d’avoir été retenu pour obtenir une somme financière exceptionnelle, et je compte l’utiliser de façon à nourrir mon projet Los Angeles 2028. C’est un soutien indispensable au bon fonctionnement de mon double projet..." "Je suis extrêmement heureux d’avoir été retenu pour bénéficier de cette aide double projet qui va me permettre de financer une partie de la saison. De plus, cela m’apporte beaucoup de force de savoir que mon double projet est reconnu et valorisé par d’anciens rameurs de très haut niveau. Cela me permettra d’entreprendre une saison ambitieuse qui, je l’espère, me mènera au plus haut niveau international." "Recevoir ce soutien de votre part, ainsi que des anciens rameurs de l’équipe de France, représente un honneur et un encouragement précieux dans mon parcours sportif et académique. Au-delà du soutien matériel, ce geste me donne une véritable impulsion morale. Savoir que mon parcours et mes efforts sont reconnus par des anciens rameurs de l’équipe de France renforce ma détermination à poursuivre l’excellence dans mes objectifs sportifs et académiques. Je vous remercie sincèrement pour ce soutien et pour tout ce que votre association fait pour les jeunes rameurs en quête de succès. En espérant pouvoir, moi aussi un jour, rendre à la nouvelle génération de l’aviron ce que vous m’offrez aujourd’hui." "Merci pour cette bonne nouvelle ! C’est une plus-value également sur le plan mental, que de savoir que je suis reconnue pour mes résultats et pour les efforts que j’ai pu fournir tout au long de ces années. Ce qui me conforte également dans mon envie d’aller chercher plus loin et toujours de meilleurs résultats." Devant le nombre de dossiers reçus sans cesse croissant, les critères d'éligibilité vont être mieux définis et précisés pour la session qui arrivera l'été prochain. cela nous permettra d'éviter les frustrations des candidats non retenus, et aussi d'optimiser le temps d'analyse de la commission (*) qui étudie en détail les documents remis. Le formulaire 2025 sera disponible prochainement sur ce site et devra nous être à re tourné complété par les candidats au plus tard le 30 août 2025 . (*) chaque année, sur la base des dossiers présentés par les sportifs courant de l'été, une commission composée d'internationaux d'aviron se réunit pour analyser et sélectionner les athlètes qui bénéficieront de cette aide Formation & Haut Niveau de l'AIA. C'est ensuite le comité exécutif de l'AIA qui valide ces choix en débloquant les fonds.
- L'aide au double projet (U23) des Rameurs Tricolores
Les Rameurs Tricolores de l'AIA (Association des Internationaux d’aviron) ont une histoire riche en matière de soutien et de développement du double projet, qui allie à la fois la pratique de l’aviron à haut niveau et l'engagement dans un parcours éducatif. Les Rameurs Tricolores aident les jeunes... L' aide au double projet Formation & Haut Niveau des Rameurs Tricolores a vu le jour en 2021 à l'initiative de Thierry Louvet, membre de l’équipe de France olympique d'aviron 1984 et avec le soutien financier de la société Incept Sport qu'il dirige. Depuis, les dons défiscalisés d’entreprises et de personnes individuelles s'y sont ajoutés, avant de s'enrichir en 2024 par les bénéfices issus de la vente de notre livre Génération Mund. D'autres partenaires seront toujours les bienvenus pour prolonger cette belle action. Thierry Louvet et Incept Sport inventeurs et 1ier financeur de l'aide Double Projet F&H U23... En 3 éditions (2021, 2022 et 2023), 19 900 € ont ainsi été collectés et intégralement reversés à 18 athlètes. Ces aides vont de 800 € à 1 500 €, selon les adhésions et dons collectés chaque année. Ces aides financières s’adressent exclusivement aux rameuses et aux rameurs de moins de 24 ans (U23 et avant) inscrits sur listes "Haut niveau" du ministère des sports (catégories élite, sénior, relève et reconversion), collectifs nationaux et espoirs. La sélection s'effectue sur des critères de mérite scolaire (un étudiant en école d'ingénieur n'est pas plus avantagé qu'un élève ayant des difficultés d'apprentissage). À titre d'exemple, cette aide a par le passé soutenu des rameuses et des rameurs engagés dans formations BP Jeps Aviron, lycée, BUT, INSA, faculté de droit, de biologie, licence Staps, psychologie... L'aide apportée aux bénéficiaires depuis 3 ans aura contribué à de belles réussites sportives que l'on souhaite accompagnées de réussites professionnelles : Mya BOSQUET (2021) - 4ème aux championnat du monde U23 2024 ; Martin BAUER (2021) - 5ème aux championnat du monde U23 2024 ; Jeanne ROCHE (2022) - 4ème aux championnat du monde U23 2024 ; Léontine FOUQUET (2022) - 4ème aux championnat du monde U23 2024 ; Salomé DEGEORGES (2022) - 5ème aux championnat du monde U19 2022 ; Jeanne SELLIER (2022) - 4ème aux championnat du monde U23 2024 ; Fleur VAUCORET (2022) - 3ème aux championnat du monde U23 2024 ; Jules CRESSON (2022) - 5ème aux championnat du monde U23 2024 ; Pierre MOLINS (2022 - 3ème aux championnats d'Europe U19 2022 ; Côme GONZALES (2022) - 2ème aux championnats d'Europe U19 2022 ; Elouen CHENEDE (2022) - Internationnal U19 2021 ; Lola GOESSENS (2023) - 2ème aux championnats du monde U19 2024 ; Alix LEDUC (2023) - 3ème aux championnats d'Europe U19 2023 ; Alistair GICQUEAU (2023) - 4ème aux championnat du monde U23 2024 ; Alric RODRIGUE-ROSATI (2023) - 5ème aux championnat du monde U23 2024 ; Mayeul POTIN (2023) - 7ème aux championnat du monde U23 2023 ; Antoine LEFEBVRE (2023) - 3ème aux championnat du monde U23 2024 ; Valentin LOUDEZ (2023) - médaillé championnats de France Sprint 2024. Vos dons sont déductibles de votre imposition : En donnant un coup de pouce pour aider à réussir à la fois sur le plan sportif et professionnel, l'aide au double projet des Rameurs Tricolores AIA reflète un engagement fort alliant éducation et formation professionnelle à la préparation sportive de haut niveau. Vous pouvez faire un don à notre association à partir du site www.rameurs-tricolores.fr : 100% des dons sont directement redistribués aux jeunes athlètes en devenir. Aucun frais d’aucune sorte, et vous récupérez votre reçu fiscal après votre don. (66% de réduction d’impôt pour la somme versée pour les particuliers, 60% pour les entreprises). Les demandes d'aides peuvent être téléchargées depuis notre site (cliquer sur ce lien) et doivent nous être retournées renseignées par l'athlète avant le 8 septembre 2024 minuit. Réseautage et communauté : L'Association des Internationaux d'Aviron a créé un réseau qui permet aux actuels rameurs de l’équipe de France de bénéficier des liens avec les anciens athlètes qui partagent leurs expériences et offrent des conseils aux jeunes rameurs. Ce réseau renforce le sentiment de communauté et d'entraide au sein de la famille de l’aviron français. Nous serons présents à Mantes-la-Jolie, le 28 septembre prochain lors des Championnats de France Bateaux Longs où nous fêterons notre 30ème anniversaire (plus de détails seront communiqués dans quelques jours).
- Aide au double projet "Formation & Haut niveau" 2022
1 250 € pour une rameuse et 1 250 € pour un rameur ayant mis en place un double projet "Formation et Haut Niveau". La remise des dossiers est impérative avant le 30 août 2022 Pour cela, remplissez le formulaire à partir du lien en fin de l'article puis envoyez-nous votre dossier renseigné. C’EST TERMINÉ, LES DOSSIERS SONT EN COURS D’ANALYSE L’ Association des Internationaux d’Aviron a pour objectif d'allier l’expérience des anciennes rameuses et anciens rameurs à l’enthousiasme des nouveaux et réciproquement. Grace à un de nos membres, cet objectif prend toute sa force avec la volonté de soutenir deux projets alliant pratique de haut niveau en aviron et formation professionnelle. L’aviron a souvent démontré que le niveau professionnel est élevé parmi nos rameuses et rameurs et pourtant, combien de carrières sportives ont été interrompues au profit des études, combien de parcours du combattant pour mener de front l’aviron et une formation assurant une transition professionnelle réussie ? A l’initiative de Thierry Louvet , la société INCEPT Sport Concept offre à une rameuse ainsi qu'à un rameur une aide d'un montant de 1 250 € chacun pour les accompagner dans leur double projet Formation et Haut Niveau. Ces aides financières s’adressent à celles et ceux qui sont inscrits sur l’une de ces listes : Haut niveau (catégories élite, sénior, relève et conversion), Collectifs nationaux, Espoirs. La candidature doit nous être adressée directement par le candidat ou la candidate. Notre comité de sélection se réunira dans le courant de l’été afin de remettre le chèque de 1250 € à chaque récipiendaire au mois de septembre 2022. Pour bénéficier de cette belle opportunité, nous vous invitons à poser votre candidature en envoyant le formulaire renseigné avec les justificatifs attendus à l’adresse mail de notre association : contact@rameurs-tricolores.fr . Date limite des candidatures : 30 août 2022 à minuit C’est très proche mais la rentrée arrive vite ! Et n’hésitez pas à partager l’information, c’est cela l’esprit de famille Aviron ! Cliquez sur ce lien pour télécharger le courrier et le formulaire de demande d'aide au format Word Cliquez sur ce lien pour télécharger le courrier et le formulaire de demande d'aide au format PDF
- Les lauréats à l'aide au double projet Formation et Haut Niveau 2021 sont...
...deux juniors au palmarès déjà international et qui, baccalauréat avec mention en poche, se dirigent vers des études supérieures dès cette rentrée universitaire. Les heureux élus sont ? Nous les félicitons au nom de l’ Association des Internationaux d’Aviron et de Thierry Louvet, finaliste olympique 1984 et membre de l'AIA, fondateur de la société INCEPT SPORT qui finance cette aide . Par cette action, nous visons une nouvelle fois à mettre en lumière le parcours des sportifs, les accompagner dans leurs projets professionnels et sportifs, et transmettre les valeurs éducatives du sport. Mya Bosquet et Martin Bauer recevront chacun un chèque de 1.250 € pour les soutenir dans leur double projet d’études et de sport de haut niveau . Parmi les onze candidatures, toutes étaient méritantes pour recevoir cette aide de soutien qui s’adressait à celles et ceux qui répondaient aux critères : être inscrits sur les listes de Haut Niveau, en collectifs nationaux ou espoirs, être inscrit dans un cursus de formation scolaire ou professionnel. Toutes et tous démontraient bien ces engagements forts. Nous les encourageons à continuer dans cette voie. Mya Bosquet Mya Bosquet, formée club Aviron du Scorff (1) à Lorient (56), a rejoint le Pôle Aviron de Nantes en 2020 avec pour objectifs le baccalauréat et une sélection en équipe de France qui s’est traduite par l’obtention du bac avec mention bien et une 5e place en skiff aux championnats du Monde 2021 , après déjà une bonne expérience en coupe d’Europe en junior 1 l’année précédente. Mya a commencé à ramer dans son club où elle a vite progressé grâce à son entraineuse, Léna Mahoïc , très compétente et disponible. La petite structure et les petits moyens de son club l’ont amenée à réfléchir à une autre orientation pour atteindre son objectif en équipe de France. Pendant la période de la Covid 19 propice à la réflexion, elle a décidé de changer de ville, d’école, de vivre en internat, d’intégrer le Pôle Aviron de Nantes pour l’année du baccalauréat ! A son arrivée au pôle, Gaëlle Bunie t (entraineuse au pôle) la décrirait comme quelqu’un avec un potentiel à développer ainsi qu’une bonne technique de glisse, et arrivant avec un vrai double projet de surcroît. Les kilomètres et les entrainements l’ont faite progresser rapidement puisqu’elle a gagné la régate de sélection. Mya Bosquet, 5ième des mondiaux juniors 2021 en skiff En une année, elle a apprécié tout ce qui était mis en place au pôle comme au lycée. « Plus besoin d’écourter l’entrainement à cause des cours » grâce à un encadrement sportif et scolaire toujours disponible. Tout était là pour réussir et elle sait que ses résultats en sont la preuve. Après une année au lycée du Centre Educatif Nantais pour Sportifs, au CENS (2), elle commence à l’université de Droit, sereinement en mettant en place une « organisation stricte et personnalisée pour caler cours et sport » . Martin Bauer Martin Bauer, de la Société Nautique de la Haute Seine (3) à Draveil (91), a obtenu la mention très bien au bac en juin et a conquis une belle médaille d’argent aux championnats du Monde Junior en double de couple. Martin a commencé à ramer en 2015 suite à sa visite aux championnats de France à Vichy où sa sœur ramait. C’est l’ambiance, entre les clubs, entre les bateaux qui l’a motivé à ramer, une ambiance qu’il aime à retrouver, lui aussi, au Pôle Aviron de Nantes qu’il a rejoint l’an dernier après que son entraineur William LAINE « lui ait donné le feu vert » pour partir. Au pôle, Robert Servel (entraineur au pôle) n’est pas surpris de sa réussite car il a démontré dès son arrivée un « caractère exceptionnel, autonome, très sérieux et qui ne lâche rien » . Tout comme Mya, en évaluant les sport et études proposés il a choisi le pôle de Nantes et son partenariat fort avec le lycée du CENS. Pour lui, « c’est important d’avoir un double projet pour garder la tête sur les épaules, pour se réfugier dans un autre domaine » quand la pression est forte. « Ce travail en synergie nécessite et améliore la détermination et la motivation » Martin apprécie sa chance et remercie ses parents de le soutenir et de faire ce sacrifice pour lui. « Le club reste un point d’ancrage, pour garder son identité, entouré de bénévoles dévoués et d’une émulation que j’aimerai partager à mon tour » . Martin Bauer A présent, pour ce début en faculté de sciences et biologie, c’est à nouveau un grand changement mais il est déjà impatient de découvrir la suite de ce programme qui correspond à ce qui lui plait beaucoup (la génétique), et qui va s’insérer entre une dizaine de séances hebdomadaires minimum au pôle. Que ce soit côté sportif ou scolaire, « Mya et Martin, tous deux sérieux et agréables, ont démontré beaucoup de rigueur et d’autonomie qui semblent être propre à l’aviron » selon Rémi Ledoux, responsable du CENS qui est entièrement pensé pour apporter un cadre scolaire adapté à la pratique du haut niveau. « Au CENS, on s’intéresse à l’individu, pas seulement à l’élève, car c’est l’individu qui va réaliser son projet » Le sport de haut niveau implique un réel investissement moral et financier pour les familles et pour l’athlète qui s’y engage avec son envie forte, aux résultats encore en devenir, pour réaliser son rêve de médailles. Ces belles valeurs exprimées par Mya et Martin prouvent que l’on peut réaliser ses ambitions et ses projets sans que le sport ou les études en pâtissent, voire que l’aviron est un sport qui apporte la synergie nécessaire aux études. Leur comportement et leur état d’esprit font d’eux des modèles très inspirants pour nombre de jeunes qui, comme eux, ambitionnent à se réaliser en donnant le meilleur d’eux même sur les bancs scolaires comme sur les coulisses des bateaux. Merci à Thierry Louvet qui, au nom de sa société INCEPT SPORT , a eu l’idée de cette aide (*), qui les finance et qui a choisi de les placer au cœur de l’Association des Internationaux d'Aviron pour en renforcer le message, une aide qui est un bel encouragement par ces deux lauréats. Nous leur souhaitons de réaliser leur potentiel sur leurs deux projets ambitieux (olympique et universitaire) et nous serons heureux de les suivre au fil des années. Corinne Meadmore Finaliste Olympique en skiff 1992, internationale de 1975 à 1992. Pour en savoir plus : Club Aviron du Scorff : https://avironduscorff.sportsregions.fr Collège de Cens : https://cens.paysdelaloire.e-lyco.fr/formation/ Société Nautique de la Haute Seine : https://snhs.assoconnect.com (*) Rappel sur l'Aide au double projet Formation et Haut niveau : https://www.rameurs-tricolores.fr/post/bourse-incept-2021
- Aide 2021 au double projet Formation et Haut niveau
1.250 € pour une rameuse et 1.250 € pour un rameur ayant un double projet Formation et Haut Niveau. Remise des dossiers impérative avant le 30 août 2021 Pour cela, remplissez le formulaire et envoyez-nous votre dossier renseigné en cliquant sur le lien à la fin de l'article. L’ Association des Internationaux d’Aviron a pour objectif d'allier l’expérience des anciennes rameuses et anciens rameurs à l’enthousiasme des nouveaux et réciproquement. Grace à un de nos membres, cet objectif prend toute sa force avec la volonté de soutenir deux projets alliant pratique de haut niveau en aviron et formation professionnelle. L’aviron a souvent démontré que le niveau professionnel est élevé parmi nos rameuses et rameurs et pourtant, combien de carrières sportives ont été interrompues au profit des études, combien de parcours du combattant pour mener de front l’aviron et une formation assurant une transition professionnelle réussie ? Cette année, à l’initiative de Thierry Louvet, la société INCEPT offrira à une rameuse et à un rameur une aide de 1.250 € chacun répondant à un double projet Formation et Haut Niveau . Ces aides financières s’adressent à celles et ceux qui sont inscrits sur l’une de ces listes : Haut niveau (catégories élite, sénior, relève et conversion), Collectifs nationaux, Espoirs. La candidature doit nous être adressée directement par le candidat ou la candidate. Notre comité de sélection se réunira dans le courant de l’été afin de remettre le chèque de 1250 € à chaque récipiendaire au début du mois de septembre. Pour bénéficier de cette belle opportunité, nous vous invitons à poser votre candidature en envoyant le formulaire renseigné avec les justificatifs attendus à l’adresse mail de notre association : contact@rameurs-tricolores.fr . Date limite des candidatures : 30 août 2022 à minuit C’est très proche mais la rentrée arrive vite ! Et n’hésitez pas à partager l’information, c’est cela l’esprit de famille Aviron ! Cliquez sur ce lien pour télécharger le courrier et le formulaire de demande d'aide au format Word Cliquez sur ce lien pour télécharger le courrier et le formulaire de demande d'aide au format PDF
- Aide au double projet "Formation & Haut niveau" 2023
SESSION TERMINÉE 1 250 € pour une rameuse et 1 250 € pour un rameur ayant mis en place un double projet "Formation et Haut Niveau". La remise des dossiers est impérative avant le 30 août 2023 Pour cela, remplissez le formulaire à partir d'un des liens ci-après, en fin de l'article, puis envoyez-nous votre dossier renseigné. Attention, les dossiers incomplets ne seront pas pris en compte... L’ Association des Internationaux d’Aviron a pour objectif d'allier l’expérience des anciennes rameuses et anciens rameurs à l’enthousiasme des nouveaux et réciproquement. Grace à un de nos membres, cet objectif prend toute sa force avec la volonté de soutenir deux projets alliant pratique de haut niveau en aviron et formation professionnelle. L’aviron a souvent démontré que le niveau professionnel est élevé parmi nos rameuses et rameurs et pourtant, combien de carrières sportives ont été interrompues au profit des études, combien de parcours du combattant pour mener de front l’aviron et une formation assurant une transition professionnelle réussie ? Grâce aux dons des anciens rameurs de l'équipe de France, plusieurs rameurs en activité se voient recevoir une aide de 1 250 € chacun répondant à leur double projet Formation et Haut Niveau. Ces aides financières s’adressent à celles et ceux qui sont inscrits sur l’une de ces listes : • Haut niveau (catégories élite, sénior, relève et conversion), • Collectifs nationaux, • Espoirs. La candidature doit nous être adressée directement par le candidat ou la candidate. Notre comité de sélection se réunira dans le courant de l’été afin de remettre le chèque de 1250 € à chaque récipiendaire au mois de septembre 2023. Pour bénéficier de cette belle opportunité, nous vous invitons à poser votre candidature en envoyant le formulaire renseigné avec les justificatifs attendus à l’adresse mail de notre association : contact@rameurs-tricolores.fr. Date limite des candidatures : 30 août 2023 à minuit Fin août, c’est très proche mais l'été passe vite ! Et n’hésitez pas à partager l’information, c’est cela l’esprit de famille Aviron ! • Cliquez sur ce lien pour télécharger le courrier et le formulaire de demande d'aide au format Word • Cliquez sur ce lien pour télécharger le courrier et le formulaire de demande d'aide au format PDF https://www.rameurs-tricolores.fr/aide-double-projet
- Marc Ventouillac tire sa révérence : l'homme qui a fait aimer l'aviron français
Après plus de trois décennies au journal L'Équipe, Marc Ventouillac range définitivement sa plume et son carnet de notes. Le journaliste aux mille voyages, reconnaissable entre tous par sa moustache emblématique, a marqué de son empreinte le journalisme sportif français, particulièrement dans le domaine de l'aviron. Marc Ventouillac, entouré de ses collègues, de sa famille et de ses amis, est honoré par l'athlète champion olympique au saut à la perche 1996, Jean Galfione. Un parcours exemplaire au service du sport Diplômé de la prestigieuse école de journalisme de Lille, Marc Ventouillac a débuté sa carrière à l'Agence centrale de presse (ACP) avant de rejoindre les rangs de L'Équipe le premier janvier 1990. Pendant 35 années, il a arpenté les stades, les bassins et les plans d'eau du monde entier, devenant une figure familière des compétitions internationales. Si l'athlétisme constituait l'un de ses domaines de prédilection, très proche de Jean Galfione, Marc avait promis au champion olympique de se raser la moustache le jour où il passerait la barre des 6 mètres en saut à la perche. C’est ainsi que le champion rasa la moustache du journaliste le 6 mars 1999, jour du premier Français à franchir la barre des six mètres), c'est véritablement dans l'aviron que Marc Ventouillac a trouvé sa seconde passion journalistique. Sa connaissance encyclopédique de l’aviron et son approche humaine du reportage ont fait de lui LA référence française en matière d'aviron. Marc Ventouillac portant sa décoration de l’ordre national du mérite et notre vice-président, Bertrand Vecten, au journal L'Équipe jeudi 5 juin lors de son départ en retraite. Le chroniqueur de l'épopée française sur l'eau L'engagement de Marc Ventouillac pour l'aviron ne s'est pas limité à la couverture des compétitions. En 2015, il a publié "Les grandes heures de l'aviron français", un ouvrage de référence de 120 pages richement illustré qui retrace l'histoire de l'aviron tricolore depuis les Jeux olympiques de Paris en 1900 jusqu'à 2015. Ce livre, fruit d'un travail minutieux en collaboration avec la Fédération française d'aviron et Charles Imbert, ancien international des années 1970, témoigne de sa passion dévorante pour cette discipline. À travers plus de 200 photos et ses récits captivants, Ventouillac a su faire revivre les exploits des géants français de l'aviron. Un témoin privilégié des succès tricolores Au fil des décennies, Marc Ventouillac a été le témoin privilégié des plus beaux moments de l'équipe de France d'aviron. Des victoires historiques aux déceptions cuisantes, il a su capturer l'essence de cette discipline exigeante et transmettre l'émotion des compétitions internationales d’aviron à ses lecteurs. Marc a également contribué à la rédaction du livre « Génération Mund » publié par l’association des internationaux d’aviron en 2024. Très impliqué, Marc a aussi contribué à la médiatisation de l’aviron au sein de la commission Média de World Rowing. L'héritage d'un passionné Le départ de Marc Ventouillac marque la fin d'une époque pour le journalisme sportif français. Sa plume élégante, son œil expert et sa capacité à raconter les histoires humaines derrière les performances sportives ont inspiré toute une génération de journalistes. Celui qui se qualifie lui-même comme « un amoureux de l’aviron et de ceux qui le pratique » laisse derrière lui un héritage considérable : celui d'avoir su faire découvrir et aimer cette discipline auprès du grand public, d'avoir documenté son histoire et d'avoir accompagné les rameurs français dans leurs quêtes de gloire. On ne parle bien que de ce qu'on connaît … (photo L'Équipe) Une passion qui perdure Si Marc Ventouillac raccroche officiellement, nul doute que sa passion pour l'aviron et le sport en général ne s'éteindra jamais. Les bassins d'aviron ont peut-être perdu leur chroniqueur le plus fidèle, mais l'aviron français conservera à jamais la mémoire de celui qui en a si bien raconté l'histoire. Les générations de rameurs internationaux français qui se sont succédées le remercient chaleureusement pour sa fidélité et ses qualités humaines. A ce titre, l’association des internationaux d’aviron le mettra à l’honneur lors des championnats de France à Mâcon le 11 octobre 2025. Marc Ventouillac a été témoin des "années Mund". Ainsi, nous le retrouvons, à diverses occasions de cette épopée, tout au long de notre livre "Génération Mund, le long chemin qui a mené l'avion français au sommet de l'olympisme", et notamment au travers de son témoignage sur cette période faste de l'aviron français... « SANS LA PRESSION, RIEN N’EST POSSIBLE » En faisant le tri dans mes affaires voici quelques mois, j’ai retrouvé un papier plié en huit sur lequel étaient inscrits ces quelques mots : « Sans la pression, rien n’est possible ». Un message signé Eberhard Mund qu’il avait consigné lors d’un repas, un soir de championnats de France à Cazaubon. Il accompagnait sa phrase en abaissant son poing de haut en bas, mimant le geste du barman préparant une pression. Bon vivant, l’homme avait de l’humour et était un régal pour les journalistes à défaut de l’être pour les rameurs. Je l’ai vu plus d’une fois, à Vaires, Lucerne ou Cazaubon, faire pleurer des grands gaillards à qui il annonçait une décision qui ne leur convenait pas. Eberhard n’était pas un tendre, mais il était respecté par les rameurs. Quand il les félicitait, ses mots, ou ses vigoureuses tapes sur l’épaule, donnaient toute leur valeur à leur performance. En plus de 30 ans de journalisme sportif, j’ai rencontré bien des entraîneurs dans nombre de disciplines, mais je n’en ai pas rencontré plus de deux ou trois qui possédait la carrure et le charisme d’Eberhard. Mund disait ce qu’il pensait, sans prendre de gants. Lors des mondiaux de Tampere, en 1995 (deux médailles de bronze en catégorie olympique pour Andrieux/Rolland et Garcia/Gossé), il avait sorti la kalachnikov pour tirer un bilan sans concession de l’équipe de France. À tel point que Denis Masseglia, alors président de la FFSA, tint à revenir vers les journalistes pour adoucir le discours que nous avait tenu « Helmut » quelques minutes auparavant. « Tu sais, » me dit le président avec son accent marseillais, « Eberhard ne maîtrise pas toujours très bien la langue française… ». Ce qui me permit de lui répliquer : « Non, il parle très bien français. Mais d’autres maîtrisent mieux la langue de bois… ». Tel n’était pas le cas de Mund qui ne refusa jamais une interview et joua toujours le jeu. Je n’ai connu qu’une seule fois un problème avec lui. C’était à Cazaubon en 2000. J’avais écrit dans L’Équipe un papier qui mettait en question la stratégie fédérale sur je ne sais plus quel point. Cette année-là, huit rameurs avaient été dispensés des tests dans l’objectif de constituer un quatre sans barreur compétitif pour les Jeux de Sydney. De bon matin, une pige entre deux quatre sans (dont un bateau-labo) était programmée. J’avais émis le désir de la suivre sur le catamaran de la fédé avec Dominique Roudy, l’attaché de presse de la fédé, Jean-François Renault (directeur de la rédaction adjoint à L’Équipe) et Jean-Pierre Surault, le photographe de la fédération. En nous récupérant à la tour d’arrivée, André Labrosse, le batelier de la fédé, dit « Dédé », fit la grimace : « je ne sais pas si le grand va aimer ça ! », dit-il. De fait, en arrivant à mi-parcours où se préparait le bateau-labo, Mund ne semblait pas ravi de nous voir. « Messieurs, nous dit-il alors que Dédé manœuvrait, ceci est un bateau de la Direction Technique Nationale. Il n’est pas pour les journalistes. Mais je comprends que la fédération a besoin de photos, Jean-Pierre, tu peux rester. Dominique, pour la revue fédérale, c’est important que tu sois là, ne bouge pas. Jean-François, rédacteur en chef à L’Équipe, c’est bien que tu sois là… (puis il changea de ton). Mais toi, Marc, j’ai lu ton papier ! Tu descends tout de suite ! ». Inutile de dire que l’affaire fit vite le tour du parc à bateau mais cela ne nous empêcha pas, Eberhard et moi, d’écluser ensuite quelques pousse-rapière à la buvette. Je n’ai pas souvenir d’avoir beaucoup vu Eberhard manifester son émotion. Même lors des grandes heures de Roudnice ou de Sydney. Ou alors si, une fois, dans son appartement du village olympique de Banyoles, après les épreuves des Jeux de 1992. Six finalistes, mais pas de podium. Il faisait le bilan des épreuves. Je l’ai vu tendre son bras vers l’avant pour accompagner son propos : « la médaille était là, à portée de main… ». Et, à cet instant, j’ai cru, oui j’ai cru lire dans ses yeux qu’il retenait des larmes…
- BOURSE AIA 2020, c'est maintenant.
C’est le moment pour les dossiers de demande de la bourse AIA. Date limite 30 juin 2020. Depuis 15 ans, ce sont 36 jeunes qui ont bénéficié de la BOURSE AIA . Grace à elle, nombre d'entre eux ont ainsi continué à ramer, et quelque uns ont même atteint le plus haut niveau. Cette année encore, nous voulons aider des jeunes filles et jeunes garçons. Pour cela, l’Association des internationaux d’Aviron utilise ses fonds propres en finançant LA BOURSE AIA qui s’élève à quelques centaines d’Euros à destination de jeunes rameuses et rameurs en situation difficile, sans aucune distinction de niveau de pratique de l’aviron. Grace à notre bourse, ils pourront régler leur cotisations de club à la rentrée, s'équiper en articles de sport, etc... EN CETTE ANNEE TRES COMPLIQUEE, NOTRE ACTION SERA ENCORE PLUS IMPORTANTE. Si vous avez connaissance d’une ou d’un jeune qui entre dans nos critères (voir notre page), n’hésitez pas à l'inciter à nous faire parvenir une demande. La clôture des remises de dossiers est fixée au 30 juin 2020. Pour tourt savoir sur notre bourse AIA : https://www.rameurs-tricolores.fr/nos-bourses
- BOURSE AIA 2022, c'est avant le 30 juin...
C’EST TERMINÉ Les dossiers de demande de Bourse doivent nous parvenir pour le 30 juin 2022, dernier délai. Notre Association des Internationaux d'Aviron propose chaque année une BOURSE de plusieurs centaines d'Euros qui pourra apporter une aide non négligeable à des jeunes rameuses et rameurs dont les familles rencontrent des difficultés face à la crise sociale. Vous connaissez probablement des jeunes rameuses ou rameurs pour qui il sera difficile de se réinscrire au club à la rentrée par manque de moyens financiers (pour régler leur cotisation ou se doter des équipements nécessaires). Important : La Bourse AIA s'adresse aux jeunes filles et garçons de tous les niveaux. C'est maintenant qu'il faut les convaincre tout comme leurs parents ou leurs dirigeants de clubs en les incitant à nous faire parvenir un dossier de demande de Bourse AIA avant le 30 juin prochain, date limite de dépôt . Notre Bourse cible les jeunes pour qu'ils continuent la pratique de l'aviron. Toutefois, elle bénéficie indirectement aux clubs qui conservent leurs adhérents grâce à cette action. Pour en savoir plus et aussi pour obtenir le dossier à remplir, rendez vous sur notre site en cliquant sur le lien ci-dessous ...
- Myriam Goudet, première française à remporter Oxford-Cambridge en aviron
Peux-tu nous parler de ton arrivée dans le monde de l'aviron ? Le début de carrière de Myriam sous les couleurs de son club Dijon en cadette Après avoir touché à plusieurs sports (notamment la natation synchronisée), je cherchais un nouveau sport à l’âge de 13 ans. Mes parents étaient tous les deux rameurs au club de Dijon, c’est donc naturellement qu’ils m’ont suggéré d’essayer. Dans le cadre des vacances d’été, j’ai donc effectué une semaine de découverte. J’en garde un très bon souvenir. À la rentrée de Septembre je prenais ma première licence. De mémoire mes premiers pas à l’aviron ont été un peu laborieux. Grande pour mon âge, j’avais du mal à coordonner mes gestes et monter la cadence relevait du parcours du combattant ! Cependant, je me souviens de ma première régate : il s’agissait du Challenge Girardin au Creusot. J’avais couru en yolette. Un très grand moment…. Enfin pour la petite histoire, à l’époque le CTR de la ligue était Alexis Besançon. Je me souviens qu'il venait parfois me suivre à Dijon le mercredi après-midi. Il m’a toujours encouragé et soutenu. De manière générale, je ne dirais pas que j’ai aimé l’aviron tout de suite. Je dirais que j’ai appris à aimer l’aviron et que le plaisir a su prendre toute sa place avec le temps. Je partais de très loin. Le potentiel était là mais je manquais terriblement de maturité à tous les niveaux ! Que dirais-tu que la pratique de l'aviron, qu'elle soit en compétition ou en club, t'a apporté ? Pour tout dire, je ne sais même pas par où commencer tellement ce paragraphe est important. Je vais essayer d’organiser un peu mes pensées. Tout d’abord, je pense que l’aviron m’a permis de me découvrir en tant que personne. Introvertie à l’adolescence, j’ai appris à verbaliser, vivre en communauté lors de stages que ce soit à la ligue ou en équipe de France. L’aviron m’a appris à connaître mes limites et ce dont j’étais capable. De plus, l’aviron c’est plus "qu'être dans le même bateau” physiquement c’est aussi être dans le même bateau émotionnellement parlant, arriver à trouver des solutions pour résoudre les problèmes, capitaliser sur les bonnes émotions qui peuvent naître d’un équipage et tirer le meilleur de ses coéquipiers. Je trouve que construire un équipage est un très bon moyen de révéler la vraie personnalité d’une personne dans tous les sens du terme. Ces aspects me servent tous les jours dans mon travail, je me connais suffisamment pour savoir ce que je suis capable d’accepter dans ma vie personnelle et professionnelle que ce soit en termes de charge de travail, de vie en communauté où de hiérarchie. L’aviron de haut-niveau m’a également appris l’organisation et l’anticipation. Ce dernier point je l’ai appris à mes dépends. Je me souviens d’une saison où je n’avais rien anticipé, rien planifié. Résultats des courses cela a été une catastrophe à tous les niveaux. Mon mari me dit souvent que je suis un colonel en chef mais j’essaie toujours d’anticiper au maximum l’organisation familiale ou mon travail. Cependant, ma vie de maman a tendance à me rappeler qu’on ne peut pas tout maîtriser. La compétition m’a aussi appris à gérer mes émotions positives et négatives. Enfin, et non des moindres, je remercie le haut-niveau pour m’avoir entraîné à la fatigue. Avoir des enfants c’est tout aussi fatiguant :) Comment se sont déroulés tes premiers pas équipe de France ? Les premiers pas de Myriam en équipe de France junior, ici au 4 pour les championnats de Monde à Brandebourg en 2005 (photo FFAviron) - Coéquipières : Geneviève Bernard, Céline Egraz, Fanny Bunel Avant de commencer à raconter cette partie, je pense qu’il est important pour moi de préciser que j’ai toujours regardé la vie avec une très grande naïveté, sans jamais trop me poser de questions. Lors de mon année de cadette 1, j’ai été approchée par la DTN qui, à l’époque, avait lancé une grande campagne de détection de jeunes filles afin de les préparer au haut-niveau. De par ma taille (1m83 à 14 ans) j’avais rapidement été repérée. La DTN avait mis en place un centre de formation à Toulouse. A l’époque je venais de mon tout petit club de Dijon, je n’avais jamais fait la Coupe de France et mon meilleur résultat se cantonnait à une finale C au championnat de France en skiff cadette. Je ramais encore en pelles Mâcon. Après un week-end d’entretiens et de sélection j’intégrais le pôle de Toulouse à l’automne suivant. Après cela, tout s'est enchaîné : mes années juniores, mes premières sélections en équipe de France et les championnats du monde juniors. Je me souviens qu’à cette époque je progressais très vite. L’émulation du quotidien, de voir nos aînés ramer aux championnats du monde sénior me motivaient particulièrement. J’ai toujours été assez scolaire et sérieuse et le désir de bien faire (parfois à défaut) m’ont permis de franchir les premières portes de l'équipe de France. Cependant, la route était encore longue, nos résultats aux championnats du monde étaient loin d’être brillants! Ceci a souvent été une raison de continuer afin de montrer que nous pouvions nous améliorer. Tu t'es ensuite exilée en Grande-Bretagne. Peux-tu nous dire comment as-tu réussi à intégrer le groupe d’entrainement Oxford-Cambridge en aviron ? Mon arrivée en Grande-Bretagne a été le début d’un tout autre chapitre de ma carrière d’aviron. J’avais laissé derrière moi l'équipe de France, le pôle et l'entraînement depuis déjà plusieurs mois, déterminée à terminer mes études. Mon compagnon commençait son postdoctorat dans un laboratoire de recherche à Cambridge. Je venais de terminer mon master 2 et je cherchais une thèse quelque part en Europe. Je l’ai donc rejoint le temps de finaliser mes candidatures et à réfléchir à mon avenir. J’avais, dans le même temps, trouvé des petits boulots à droite à gauche. Chemin faisant, j’ai appris à connaître l'écosystème qu’est Cambridge. Là-bas, c’est simple, tout le monde rame ou a ramé une fois dans sa vie : des étudiants aux professeurs. J’ai donc rencontré à la fois les entraîneurs du Club de l’université de Cambridge et celui qui deviendrait par la suite mon superviseur de thèse. Ceux-ci m’ont fortement encouragé à postuler à l’université et à identifier les potentielles sources de financement. Je vous épargnerai le marathon qu’est une candidature en doctorat à Cambridge, mais j’ai finalement été acceptée en master (à nouveau) puis en doctorat. Ce qu’il faut savoir, c’est que le fonctionnement anglais n’est pas le fonctionnement américain. Il ne faut faire que très peu mention de ses ambitions sportives, mais plus mettre en valeur son parcours académique et comment intégrer cette université doit nous permettre d’atteindre nos objectifs personnels. A posteriori, je pense que ma candidature rassemblait plusieurs critères : un bon niveau académique, un professeur de l’université qui soutenait ma candidature et avec qui nous avions écrit un projet de recherche, et le soutien du club de l’université qui, entre les lignes, avait su me flécher les bourses. Cependant, à l’époque, je ne souhaitais pas nécessairement me relancer dans un projet sportif, j’avais 26 ans et j’avais arrêté l'entraînement depuis plusieurs mois. Néanmoins, étudiante immatriculée à l'université, je remplissais tous les critères d’éligibilité pour tenter ma chance pour la Boat Race Oxford Cambridge en aviron. C’est comme cela que tout a commencé, j’ai donc rejoint le club début septembre 2015 et j’étais repartie pour 12 entraînements/semaine. Tout était organisé pour que nous puissions réaliser nos études. Entraînement à 6h du matin, 9h au laboratoire pour moi (les autres en cours), jusqu’à 17h15 et second entraînement. Ce qu’il faut savoir c’est qu’il est très difficile de ramer à Cambridge. La Cam (la rivière) est très petite et est réservée aux clubs locaux et aux collèges. Nous devions prendre le train à 5h50 pour Ely qui se trouve à une trentaine de km de Cambridge et où se trouve le club. Nous devions être sortie de l’eau à 8h pour être dans le train de 8h20 et à l’université pour 9h. Le second entraînement avait lieu en centre ville et était réservé aux loooongues séances d’ergo et de musculation. Donc pour répondre à la question, les études priment toujours mais ils savent très bien organiser l’emploi du temps pour que nous fassions toutes nos séances ! En tout, j’ai été étudiante là-bas pendant 4 ans et demi. J’ai pu faire 3 Boat Race, la dernière année et demi j’en avais assez de me lever tôt et j’étais fatiguée mentalement. J’ai donc terminé ma thèse en toute quiétude mais j’aurais pu faire une 4ème Boat Race ! Aviron/études/vie professionnelle : comment t'es tu organisée ? Aujourd’hui, je suis consultante en financement de l’innovation. Je travaille dans un cabinet de conseil. J’accompagne des start-ups, des PME ou de grandes entreprises à financer leurs projets de Recherche & Développement. En d’autres termes, j’écris des dossiers de subventions. Pour le coup, l’aviron n’a pas du tout influencé mon orientation professionnelle. Ne souhaitant pas poursuivre une carrière dans la recherche, mon défi a été d’aller adresser le monde professionnel avec un doctorat très mal reconnu en France, d’un pays étranger qui plus est. J’ai commencé à réfléchir à mon "après carrière" sportive en deux temps. Comme expliqué précédemment, ma carrière sportive s’est déroulée en deux temps. En 2013, j’étais à un tournant dans ma vie : viser les JO 2016 ou tourner la page. J’ai choisi de tourner la page et de m’investir dans mes études et la poursuite d’un doctorat. Cette période de transition m’a permis de me tourner vers un début d’avenir professionnel, le doctorat étant une expérience professionnelle à part entière. Puis ma seconde carrière sportive a commencé. Je savais que ça ne durait qu’un temps assez court, j’ai eu le loisir pendant toute ma thèse de réfléchir à l’après. J’ai donc, au cours de mon parcours, suivi les formations afin de me tourner vers une carrière dans le secteur privé. Penses-tu que la pratique de l’aviron a développé chez toi des qualités indispensables à la réussite ? Victoire en 2018 de Myriam en 2- aux championnats bateaux courts avec Marie Le Nepvou (crédit photo Pepée Michel) La notion de réussite pourrait être l’objet d’un long débat de mon côté ! Comment définir la réussite ? Je pense que le plus important pour moi est que l’aviron m’a enseigné l’échec, la patience, la résilience et surtout que tout passe avec le temps : il y aura toujours des jours meilleurs après des moments compliqués et inversement. Comment on dit en anglais “life moves on” ? Je dirais aussi que l’aviron m’a appris à me concentrer sur ce que je pouvais contrôler. Je ne peux pas influencer une stratégie fédérale en tant que rameur ou celle d’une entreprise, par contre je peux contrôler la qualité de mon travail, le soin que je porte à mes clients ou encore le libre choix de changer de voie si je ne suis pas heureuse, tout comme j’avais le contrôle sur la qualité de mon entraînement et ma régularité. Je dirais qu’il faut s’entourer des bonnes personnes pour arriver à concilier haut niveau et formation. Il faut montrer que nous sommes des personnes fiables et de confiance et s’entourer de gens bienveillants et prêts à aider. Je dirais que le mieux est de trouver un duo gagnant: parrain de formation et entraîneurs compréhensifs. J’ai vu des rameurs concilier études de médecine et très haut niveau. Je pense que si on sent au fond de soi qu’on est capable de concilier les deux, alors il faut se lancer. Aujourd'hui, quelle est ta relation avec avec l'aviron ? Aujourd’hui, je suis toujours licenciée, je rame très peu mais je fais très souvent de l’ergo dans mon garage ! Sinon, je fais un peu de course à pied, du circuit training et un peu de natation à l’occasion. J’essaie d’être régulière, mais c’est difficile ! Aujourd’hui, je ne suis pas investie dans mon club. P ar contre, j’ai été la dernière olympiade membre du bureau exécutif de la FFA. Depuis le mois de novembre, je suis juste responsable de la commission des relations internationales. Au cours de ma carrière sportive, j’ai eu la chance de découvrir de nombreux clubs petits et grands. Toutes ces institutions, peu importe leur taille, fonctionnent uniquement parce qu'il y a des bénévoles. Je suis très reconnaissante envers toutes les personnes de près ou de loin qui ont contribué à ma carrière sportive. M’investir de cette façon, c’est rendre un petit bout de ce qu’on m'a donné. La passage de Myriam au bureau exécutif de la FFA (photo FFAviron) Quels conseils donnerais-tu aux jeunes rameurs qui débutent aujourd'hui l'aviron ? Un jour, ma fille de 4 ans m’a dit : “ Maman le contraire de faire des bêtises, c’est de vivre ”. Cela m’a quelque peu remuée parce qu'au fond elle avait raison. Le conseil que je donnerais aux jeunes rameurs, c’est de vivre pleinement leur passion sans se poser (trop) de questions. Lorsqu’on grandit et/ou vieillit, on peut alors regarder en arrière, peu importe les bons et les mauvais moments, et se dire qu’on aura vécu une formidable expérience. Concernant les rameurs venant de remporter un grand succès international, il est dur pour moi de donner des conseils. Mon côté scientifique me rappelle toujours que, dans la nature, les écosystèmes cherchent en permanence leurs équilibres. Je pense que la vie est ainsi faite également : pour un très haut, il y a un très bas. Je pense qu’il faut savoir trouver le fil d’Ariane de sa vie. Personnellement, j’ai toujours aimé cette dualité, gagner une course importante et me retrouver dans mon laboratoire le lendemain sans que personne ne sache ni quoi ni qu’est-ce et me retrouver au milieu de conversations totalement banales. Le monde continue de tourner en dehors de notre bulle personnelle. Selon toi, que faudrait-il entreprendre pour l'aviron féminin en France ? As-tu un avis sur la question ? As-tu observé une différence entre la France et la Grande-Bretagne ? Vaste question !! Avant toute chose, je pense que nous n’avons rien à envier au système anglais. Pour qu’un équipage avance vite, il faut être intelligent et savoir tirer le meilleur de ce que chacun a apporté. Je dirais que pour l’aviron féminin, il faut faire pareil. En matière de haut niveau, j’ai pu voir et côtoyer des athlètes exceptionnelles en France ! En ce qui concerne les différences de traitement entre les filles et les garçons en France, je ne pourrais pas juger de la situation actuelle. J’aurais tendance à dire qu’il n’y a pas/peu/plus ? de différences de traitement. En Angleterre, il n’y en a clairement pas. Au niveau des clubs, j’aurais tendance à dire qu’il y en a de moins en moins en France et en Grande-Bretagne ! Pour moi, l’inspiration à prendre de leur côté est de rêver grand. Parfois en France, rêver grand est synonyme d’ambition mal placée. Là-bas, dire haut et fort qu’on souhaite gagner les Jeux Olympiques alors qu’on a juste fait le meilleur chrono à l’ergo de son club est bien plus respecté ! As-tu une anecdote, un apprentissage, une histoire que tu pourrais nous partager ? J’ai eu la chance de participer à trois Boat Race, en 2016, en 2017 et en 2018. Si les deux dernières années ont été victorieuses et représentent des émotions à part, ma première expérience a été un naufrage au sens propre et figuré, puisque nous avons coulé en direct à la télé. Cela a été une expérience très étrange. La particularité de la Boat Race c’est que tu gagnes ou tu perds devant des millions de téléspectateurs…. La défaite va au-delà de l’équipage, c’est également la défaite d’un club, d’un fonctionnement à réinventer, de l’université. C’est assez puissant. On ne parle pas d'échec individuel, mais collectif. J’ai ainsi pu observer les efforts incommensurables du club pour transformer ces échecs en victoires. J’ai beaucoup appris sur le pouvoir du collectif. L'énergie phénoménale qu’il faut déployer pour renverser une tendance et entretenir une dynamique le plus longtemps possible en sachant qu’elle finira inévitablement par s’inverser en faveur de l’autre club. Pour moi, la plus grande leçon ici est qu’on ne réussit jamais seul. J’ai appris qu’il faut toujours bien s’entourer pour bien rebondir. Le palmarès sportif de Myriam Goudet Myriam Goudet Championnats de France : Championne de France en deux sans barreur junior fille (JF2-) en 2005 et 2006 Médaillée de bronze aux Championnat de France bateaux courts en 2017 Championne de France en deux sans barreur séniore (F2-) en 2018 Médaillée de bronze au Championnat de France sprint avec Dijon en F4X en 2012 Equipe de France : 10ème au championnat du monde junior en W4- en 2005 5ème au championnat du monde junior en W8+ en 2006 7ème au championnat du monde -23 ans en W4X en 2007 4ème au championnat du monde -23 ans en W4- en 2009 6ème au championnat d’Europe en W8+ en 2009 5ème au championnat du monde -23 ans en W8+ en 2010 8ème au championnat d’Europe en W8+ en 2010 3ème à la régate de qualification olympique en W4X en 2012 Grande-Bretagne : Boat Race : 2016 (perdu), 2017 (gagné) et 2018 (gagné) Vainqueur de Henley women’s regatta (2013), Women’s Head of the River (2013) et plusieurs titres nationaux.